Toutes les régions sont ouvertes

Antananarivo, 30 Mai, 20h27 – Le président de la République Andry Rajoelina annonce la poursuite de l’état d’urgence sanitaire mais assouplit les mesures sanitaires sur l’ensemble du pays. Ainsi,

Il n’y a plus de confinement total dans la région d’Analamanga durant le week-end,

Les rassemblements de plus de 100 personnes restent interdits,

Les zones placées en quarantaine, Analamanga, Vakinankaratra, Anosy et Matsiatra Ambony sont rouvertes à partir du 4 Juin,

Le couvre-feu est maintenu de 23h à 4h du matin, les salles de spectacle et les boîtes de nuit restent fermés,

Les lieux de culte peuvent rouvrir mais il ne devrait y avoir que deux personnes par banc,

Les marchés de proximité peuvent ouvrir de 6h à 18h, et les courses ne doivent être faites que par une personne par foyer,

Les Centres de traitement de la Covid-19 de Soamandrakizay et d’Ankorondrano ferment à partir du mercredi 2 juin, seuls seront ouverts ceux de Mandrimena, de Mahamasina et du Village Voara,

Les hôtels-hôpitaux sont aussi fermés,

La vaccination se poursuit dans tout le pays, toujours sur la base du volontariat. Des efforts particuliers seront menés à Nosy Be et Sainte Marie afin de préparer le retour des touristes. La vaccination y est ouverte pour les personnes de 55 ans et plus

Le transport des dépouilles des personnes décédées de la Covid-19 reste interdit en dehors de la région de décès

Les cours reprennent à partir du mercredi 2 Juin pour tous les établissements scolaires et pour tous les établissements universitaires,

Les lignes nationales et régionales peuvent reprendre à partir du vendredi 4 Juin dans le respect des mesures sanitaires,

Pas de couvre-feu pour le transport des marchandises

Les vols domestiques de Tsaradia reprennent à partir du vendredi 4 Juin, et tous les passagers doivent être testés trois heures avant le départ,

Les liaisons aériennes avec l’étranger restent suspendues pour les passagers sauf pour ceux qui ont une autorisation dérogatoire,

Les personnes vulnérables continuent d’être dispensées de travail, et les entreprises employant plus de 500 personnes doivent ne faire travailler que la moitié de son effectif en simultané.