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Le Gondwana fait trembler Antsirabe et Madagascar

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by janvier 15, 2017 Brèves de comptoir

Un puissant tremblement de terre a secoué la région d’Antsirabe dans la nuit de mercredi à jeudi 12 janvier, ne faisant que quelques dégâts matériels.

Panique dans la nuit

Le choc principal de ce tremblement de terre a eu lieu à 1h 06mn à 10 km de profondeur, à environ 60 km au sud-ouest d’Antsirabe, sur la commune d’Andrembesoa, provoquant des vagues qui ont fait trembler la région, jusqu’à la capitale et même Tamatave.

La puissance du tremblement de terre a été estimée à 5,4, puis réévalué à 5,9 sur l’échelle de Richter par le IOGA, l’Institut de l’Observatoire de géophysique d’Antananarivo. Une vingtaine de répliques ont suivies à quelques heures d’intervalle, atteignant parfois 5,2 d’intensité.

Le bruit et les fortes secousses ont provoqué des mouvements de panique, certains sortant de leur maison, d’autres préférant se réfugier sous les tables. Pendant près de 50 secondes, la peur a glacé le sang de nombreux habitants. Même les lézards ont perdu quelques degrés !

Aucune victime n’est, pour l’instant, à déplorer, et les dégâts se limitent à quelques fissures et autres verres cassés.

Le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC) dément toute possibilité d’explosion volcanique, suite à la remontée de poches magmatiques le fond de la faille sismique. Aucun autre signe, comme une explosion gazeuse ou un envoutement de l’écorce terrestre, n’a été constaté.

Record de tremblement de terre battu

C’est le plus fort séisme jamais enregistré depuis la création du IOGA, en 1889. Le précédant record était détenu par le tremblement de terre de 1991, un séisme de 5,6 d’intensité qui avait fortement fait trembler la capitale. Et cette année, c’est la région de Tulear qui a déjà été secouée par un tremblement de terre d’une magnitude de 5,1.

Depuis la séparation de Madagascar avec le Gondwana, il y a 26 millions d’années, la Grande île s’éloigne du continent africain, provoquant parfois des glissements le long des failles tectoniques. « Mais nous ne sommes pas sur une zone à haut risque sismique », selon le professeur Gérard Rambolamanana, directeur du IOGA.

Mais, pour Charles Rambolarison, du BNGRC, cette augmentation de l’intensité des tremblements de terre va obliger à revoir la stratégie de gestion des cataclysmes, qui intègre déjà les cyclones, les inondations, les feux et la sécheresse.

 

 

 

 

 

 

Au restaurant le Pousse Pousse,
la secousse a dévoilé une porte cachée
qui pourrait bien nous permettre
d’en apprendre plus
sur l’histoire de la Ville d’Eaux.

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